lundi 8 juin 2009

AF 447


Il y a une semaine

216 passagers, 12 membres d’équipage, 228 vies…


Apres le choc de la nouvelle, le pincement de lèvres, le froid dans le dos, la tristesse, difficile de ne pas être écœuré par les médias

Accumulations des articles, reprise sans aucune vérification des annonces des autres, spirale des interprétations et d’avis de pseudo experts ou consultants aéronautiques. Il faut en parler, il faut être à la une à tout prix. L’accident est si mystérieux qu’il alimente les imaginaires et supputations diverses. Dans une société ayant soif de réponses immédiates tout doit aller vite et on oublie ce que décence et précaution veulent dire.

Décence vis a vis des victimes, de leur famille. On parle d’êtres humains, de vies qui se sont éteintes, de douleurs, de chagrins et ces soit disant professionnels de la plume devraient être capable de respecter cela dans leurs annonces tant au niveau de l’exactitude de leur informations que de la forme. Il me semble que ces journalistes sont formés par des écoles, qu’ils doivent répondre à un certain code professionnel. Ne leur enseigne-t-on pas une certaine responsabilité vis a vis de leur écrits ?

Comment peut on utiliser le mot „soulagement“ pour signifier la découverte des corps sans vie. Ces personnes sont elles si pauvres en vocabulaire ? Comment peut on retransmettre de fausses infos sans aucune vérification. Pourquoi violer à ce point l’intimité des familles en détresse en étalant leurs images et leurs histoires. Il faut écrire, il faut faire son boulot. Il me semble que pour la plupart ils l’auraient fait en se taisant


J’ai cessé de lire tout articles à ce sujet. Les faits sont simples :

216 personnes rentraient de Rio sur Paris

12 membres équipage travaillaient à bord de l’airbus A330

Pour une raison encore non connue l’appareil disparu, aucun survivant

Les experts trouveront et expliqueront les raisons d’une telle catastrophe

Mais arrêtez d’écrire contre ce temps qui passe et laissez le faire son travail

Mes condoléances aux familles, moi je retourne voler


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